Hommage du V/G ORCIVAL prononcé lors des obséques du CGD ALBERT

 

Le Commissaire général de division ALBERT qui fut Inspecteur du Service mais aussi un grand ami de l' ANOCA dont il était membre. A ce titre, vendredi dernier, le 15 mars 2013, l' ANOCA s'est associée à la famille et a fait remettre une gerbe de fleurs en sa mémoire grâce notamment  au soutien de l' ACAT MP qui  s'est chargée de la faire déposer et y fut représentée par plusieurs de ses membres.

 

Monsieur l’Intendant Général,

J’ai tenu en cette triste circonstance, à laquelle aucun d’entre nous ne pourra échapper, m’adresser une dernière fois à vous.

J’ai eu l’honneur et la chance de servir sous vos ordres au début des années 70. Vous étiez Directeur Régional de l’Intendance de la 4ème Région militaire de Bordeaux.

J’étais jeune vétérinaire lieutenant, détaché depuis peu de temps du Service de Santé auprès du Service de l’Intendance. Je prenais mes fonctions de chef de la section  microbiologie-histologie du Laboratoire Interrégional des Subsistances de Toulouse qui était placé directement sous votre autorité.

J’ai toujours gardé de vous l’image d’un militaire et d’un chef que je n’oublierai jamais, l’image d’un homme de grande allure et de grande culture qui en imposait sans s’imposer, d’un homme sous les directives duquel j’ai eu plaisir à travailler et avec lequel il était facile de communiquer malgré notre différence de grade.

Je connaissais votre passé militaire dans lequel je retrouvais un peu mon père et mon oncle (Saint-Cyr 1923-25 et 1934-36). De ce passé et de cette blessure de guerre dont vous avez été victime en Indochine, vous aviez la modestie et l’élégance de ne pas vous en prévaloir. Je ne peux pas aujourd’hui évoquer ce passé. Les décorations et les distinctions dont vous avez été l’objet en sont les meilleurs témoins. Vous étiez d’une époque où elles se méritaient vraiment.

Vous êtes de ceux qui représentez pour moi ce que nous ne connaîtrons peut être plus jamais.

Je vous salue Monsieur l’Intendant Général.


Madame,

Je vous remercie de m’avoir permis de dire ces quelques mots.

Je prends part à votre douleur et vous assure de ma profonde tristesse.

Je vous transmets ainsi qu’à votre famille les respectueux compliments de condoléances de l’ensemble des camarades que je représente aujourd’hui en tant que président de l’Union Nationale des Associations du Commissariat de l’Armée de Terre.